TGV Barcelone-Paris

Le TGV Montpellier-Perpignan pour "2012"L'annonce faite par Nicolas Sarkozy, selon laquelle le TGV entre Barcelone et Lyon sera opérationnel en 2012, faisait les gros titres hier des éditions numériques des deux quotidiens espagnols ayant leur siège à Barcelone -La Vanguardia et El Periodico-. Le principal quotidien national El País donnait également cette information dans sa Une, à égalité avec la volonté exprimée par Sarkozy que l'Espagne soit acceptée au sein du G-20.En outre, un encadré en page suivante, titré "À Lyon en TGV dès 2012", revient sur cette grande nouvelle en soulignant qu'elle est "passée à peu près inaperçue entre deux sujets de poids -la lutte contre l'ETA et l'inclusion de l'Espagne au G-20-, cet engagement dépasse largement le calendrier fixé précédemment qui plaçait la liaison TGV entre Barcelone et Perpignan en 2012 et jusqu'à Montpellier en 2020". Selon El País, également, le président français a encouragé le chef du gouvernement Zapatero à rapprocher les deux pays, grâce aux réseaux énergétiques, à la haute tension, et au train à grande vitesse. "Allons-y !", aurait-il lancé à Zapatero : "Les Pyrénées ne doivent plus être une barrière infranchissable !". Cette heureuse nouvelle faisait aussi la Une, hier, des médias audio-visuels catalans.En revanche, l'édition numérique du quotidien national ABC juge bon de titrer en Une : "Sarkozy clôt la polémique : il est très brillant !". Selon ce journal, le président français a nié avoir jamais fait de commentaires sur le niveau d'intelligence du Premier ministre espagnol, attribuant la polémique à la "médiocrité" du débat politique français. "J'ai prouvé que je suis le meilleur ami que l'Espagne puisse avoir", rapporte ce journal, à l'instar, d'ailleurs, de l'ensemble des autres médias.Joana Viusà