Ma recette simplissime de marrons chauds


Certes, le châtaigner est un arbre méditerranéen qui aime bien l'altitude. En Corse et en Ardèche, par exemple, c'est amusant de constater comme il succède naturellement à l'olivier quand on franchit les 500-600 mètres. Il n'empêche que cette essence s'est très bien acclimatée sous des latitudes bien plus septentrionales, comme l'Angleterre (où il fut introduit par les Romains), ou encore la Normandie, où... je passais mon week-end. Je vais éviter de vous narguer avec mon été indien, la photo parle d'elle-même. Juste vous mettre l'eau à la bouche avec ces quelques marrons qui m'attendaient sagement au pied d'un arbre rougeoyant, encore lovés dans leurs bogues roussies. Là, les chipoteurs ne vont pas tarder à m'écrire en commentaire que je ne devrais pas dire "marron". Je leur réponds d'avance qu'en effet, le marron (rien à voir avec le marron d'Inde des cours d'école) est un gros fruit non cloisonné qui ne comporte qu'une seule amande (on en fait notamment le fameux marron glacé) et que je suis à l'évidence en présence de châtaignes, comportant de 2 à 5 amandes dans une même bogue...

Après le cours de sciences nat, l'atelier cuisine. Je vous livre ma recette de la mort pour faire des super marrons chauds. Vous entaillez chaque fruit avec un couteau pointu (sinon, ils explosent littéralement à la cuisson), vous les disposez directement sur une plaque de cuisson et vous les enfournez une grosse demi-heure à 180°C. Ensuite, l'astuce, c'est de mouiller une vieux journal avec de l'eau, d'y déposer les marrons chauds, de les emmailloter pendant 5 minutes et de s'assoir dessus 10 secondes. Sous la pression et au contact de l'humidité, ils s'éplucheront tous seuls...

Source: www.lexpress.fr